Cette recherche a été menée par les Hôpitaux Universitaires de Genève, en collaboration avec des équipes de l’Hospice général.
La migration implique de nombreux changements alimentaires et liés au mode de vie. Cette étude montre que les femmes migrantes sont davantage touchées par le surpoids que les hommes, et que la prise de poids est corrélée à la durée de séjour à Genève après la migration. Les principaux obstacles à une alimentation saine sont économiques, liés à la barrière de la langue et aux compétences en santé. Des interventions à plusieurs niveaux sont donc indispensables pour surmonter les barrières structurelles et comportementales et promouvoir la santé. Les personnes migrantes elles-mêmes mettent en avant le besoin d’ateliers cuisine, d’ateliers éducatifs “alimentation saine à petit budget”, et d’activités physiques gratuites. Le projet “Nutrition et migration” d’Agents de santé vise à répondre à ces demandes.